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20.04.2011 #lifestyle

Anne-Sophie Mondaud

Il n’y a pas que les Enfoirés en France à faire rimer musique avec solidarité. Au sein de MicroWorld, Anne-Sophie crée les MicroShows. Une démarche que SayWho? tenait à saluer.

Pourrais-tu décrire ton parcours à ceux qui ne te connaissent pas encore ?

J’ai passé douze ans dans la musique. J’ai commencé en tant qu’attachée de presse TV puis radio chez Virgin (EMI) et suis passée directrice promotion chez Universal en 2007. Je viens de rejoindre l’équipe de MicroWorld en tant que directrice de la communication, il y a quelques mois.

Explique-moi brièvement d’où vient l’idée de MicroWorld et en quoi elle consiste ?

MicroWorld est une filiale du Groupe PlaNet Finance, ONG fondée par Jacques Attali et spécialisée dans la microfinance. L’idée est de faire connaître au Grand public ce qu’est le micro-crédit. MicroWorld est donc une plate-forme internet qui permet aux particuliers mais également aux entreprises de financer sous forme de prêts solidaires, à partir de 20 euros, des micro-entrepreneurs dans le monde entier. C’est un moyen reconnu de lutte contre la pauvreté.

Qu’est-ce qui t’a attirée dans ce projet ? Quel est ton rôle ?

J’aime la dimension de solidarité, de pouvoir aider des personnes à l’autre bout du monde en ne faisant que prêter de l’argent que l’on récupère 6 à 12 mois plus tard. On peut faire bouger les choses et, aujourd’hui, grâce à internet et aux réseaux sociaux, cela permet d’aller encore plus vite. Je m’occupe donc de la communication du site et des MicroShows, que nous venons de lancer.

Justement, peux-tu m’expliquer le concept des ces soirées ?

Les MicroShows sont des rencontres intimistes entre un artiste et des membres du site tirés au sort. Jean-Louis Aubert a été le 1er à y participer et a fait un micro-concert pour une vingtaine de personnes au musée du Quai Branly. Le second a été Raphael qui nous a offert un moment inoubliable dans une galerie du Grand Palais. Ours (Charles Souchon) est notre prochain invité le 5 Mai, dans un lieu encore tenu secret.

Est-il difficile de convaincre les artistes ?

Non pas vraiment. Tous les artistes ou managers avec qui j’ai été en contact sont sensibles à notre action et trouvent l’idée du MicroShow plutôt séduisante. La difficulté est plus de trouver une date car les artistes ont des emplois du temps très chargés.

Pour l’instant, ce sont trois chanteurs parisiens (Jean-Louis Aubert, Raphaël et bientôt Ours) qui ont répondu à l’appel… Mais qu’attend Bono ?

Figure-toi qu’il est tout à fait d’accord pour y participer ! Encore une fois, la date sera la difficulté majeure. Mais je ne perds pas espoir.

Que penses-tu de l’affaire Yunus ? Peux-tu en dire un mot à ceux qui ne connaîtraient pas ?

Il est difficile d’y répondre en deux lignes car l’affaire est complexe. Le mieux est de venir sur notre site www.microworld.org où un dossier est consacré à Muhammad Yunus. D’une manière générale, nous essayons de répondre à toutes les interrogations que pourraient avoir les gens sur le micro-crédit.

Quels sont vos prochains axes de développement ?

Nous développons des partenariats avec des entreprises qui ont une démarche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) et sensibles au développement durable. Nous avons la chance d’avoir également des partenaires médias (RFM, 20 Minutes) qui nous soutiennent et nous permettent de développer notre notoriété.

Quand on a Alexandre Allard parmi ses patrons, est-ce qu’on est obligé de passer tout son temps au Royal Monceau ? Plus sérieusement, pour conclure, peux-tu nous faire part de tes derniers coups de cœur parisiens ?

Non, mais ce ne serait pas désagréable ! J’ai découvert le restaurant Le Dauphin, succursale du Chateaubriand et c’est juste merveilleux. J’ai également aimé le Jaja, restaurant qui appartient aux mêmes propriétaires que Glou. Je suis très bonne bouffe…

Propos recueillis par Florence Valencourt

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