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10.07.2014 #mode

Etienne Deroeux

Vue d’en haut

« le made in France » fait donc partie intégrale de l’identité de la marque.

A l’occasion des  « Designer Apartment » à l’Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne qui s’est tenu début juillet,  Saywho a rencontré Etienne Deroeux, finaliste du prix Woolmark et membre émérite du paysage mondain parisien. Lancée en 2011 par le jeune et très prometteur créateur, la griffe éponyme de prêt-à-porter « made in France » mêle inspirations sportwear et coupes ultra-calibrées. Assez pour affoler la planète mode et tous ses détracteurs. Entretien.

Parle nous de ton parcours.

J’ai commencé mon parcours chez Jean-Louis Scherrer Haute Couture à 17 ans, avant de suivre des cours au Central Institute of Technology à Perth en Australie. J’ai intégré par la suite l’Académie Royale des Beaux Arts d’Anvers puis l’école de La Cambre à Bruxelles. J’ai travaillé auprès de Peter Pilotto à Londres et Matthew Ames à New York avant de fonder ma marque éponyme ETIENNE DEROEUX à Paris en 2011.

Tu produis tes collections en France, est-ce primordial pour toi ?

Oui, c’est primordial d’être au contact des gens qui produisent les collections et de valoriser leur travail. L’idée de la marque est d’allier un sportswear d’inspiration US au savoir-faire de la couture Française, « le made in France » fait donc partie intégrale de l’identité de la marque.

Une rencontre importante dans ta carrière ?

Sans doute M Didier Grumbach, le président de la fédération française de la couture et du prêt-à-porter, pour son soutien et ses précieux conseils dans l’établissement de ma marque.  J’ai rencontré M Grumbach via l’initiative de la fédé « Designers Apartment » qui m’a donné l’opportunité de présenter mes collections à la presse et aux acheteurs pendant la Fashion Week parisienne depuis 3 saisons. Le mentoring reçu par les membres de l’organisation, l’exposition offerte à la marque et les commandes contractées ont été décisives dans le développement d’Etienne Deroeux.

Avec qui aimerais-tu collaborer ?

Avec une enseigne de grande distribution du type Target, Topshop ou H&M afin de transcrire l’identité de notre marque dans un produit accessible au plus grand nombre.

Si tu devais choisir une muse parisienne ?

Helena Tejedor, la plus cool et la plus chic des Parisiennes. Helena est une amie de la maison et son soutien est extrêmement précieux pour moi. De plus elle incarne parfaitement la fille que j’ai envie d’habiller: indépendante, audacieuse, cool et toujours chic.

Peux-tu nous en dire plus sur tes futurs projets? 

Une présentation à New York en Septembre 2014, une ligne Homme en préparation et j’espère l’ouverture de la première Boutique Parisienne dans quelques années!

Propos recueillis par Amandine Flament
Photos: Virgile Guinard

http://www.etiennederoeux.com/

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