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18.09.2015 #art

Julien x Adrien

Les copains du foot

On choisit toujours un parti pris dans nos clichés

La mode, la musique, la presse : rien n’échappe au duo de réalisateurs et photographes Julien Soulier et Adrien Landre. Ceux qui ne troqueraient pour rien au monde leur argentique contre un 5D ont suivi le club Red Star pendant une saison pour adidas. Et s’exposent en ce moment à la Galerie Joseph, Rue Bachaumont. Rencontre.

Racontez-nous votre parcours en quelques dates. Comment votre duo s’est-il formé ?

Adrien: On s’est rencontrés via un réseau d’amis et on a tout de suite été réunis par l’idée commune de raconter des histoires. Au début, on a trouvé le moyen de produire des petits films par nous-mêmes pour des marques de vêtements (BWGH, Harmony, Elite…). C’était l’occasion de faire des petits courts métrages, des voyages…

Quelles ont été les rencontres marquantes qui ont jalonné votre parcours ?

Julien : Il y en a plein!

Adrien : C’est ce qui est extraordinaire dans notre travail.

Julien : Mais la plus folle, et aussi la plus récente, c’est du musicien Rone, dont on a tourné le clip du morceau «Quitter la ville» en Irlande.

Adrien : On a construit l’histoire de notre clip sur place avec eux, et on a vraiment eu l’impression de faire partie de leur groupe. Mais il y a aussi les producteurs qui nous suivent depuis trois ans chez Partizan, et les chefs opérateurs, ce qui nous permet de construire une vraie équipe. C’est vraiment la conjugaison de différents talents.


 

Vos collaborations sont très variées, de la mode à la photo documentaire avec Florence Aubenas, en passant par l’univers de la musique…

Julien : Florence Aubenas avait une vraie histoire à raconter, c’est ce qui nous a poussés à faire ces photos avec elle pour M le Monde.

Adrien : Tant qu’on arrive à mettre de nous-mêmes, que ce soit pour un shooting de mode ou pour un portrait, on est contents! On choisit toujours un parti pris dans nos clichés.

Julien : Travailler dans la presse nous excite vraiment. D’ailleurs, on vient de boucler un dossier de quatorze pages pour Next, de Libération…

Diriez-vous que votre succès est dû à votre culot ou à votre réseau?

Julien : Il y a énormément de photographes très talentueux à Paris, qu’on respecte énormément d’ailleurs. Donc pour faire de la presse ou du film, il faut vraiment y aller au culot. En revanche, notre série de photos du Club Red Star s’est faite grâce à notre amie Joanna Haddad qui l’a produite et dont on est très reconnaissants. Il y a donc également une part de réseau…

En cette rentrée vous avez une exposition pour adidas, après avoir côtoyé le club Red Star pendant une saison. Qu’y avez-vous trouvé ?

Julien : On était à fond dans le foot! C’était vraiment très stimulant de réinterpréter et shooter le club.

Comment ça s’est passé avec Partizan ? Une évidence artistique ou une réunion d’amis ?

Julien : Après la sortie de nos premiers films pour BWGH, Carven et Elite, Robin Hacquart, un des producteurs de Partizan, nous a appelés et nous a dit «On va raconter de belles histoires ensemble». C’est ce qui nous a vraiment séduits.

Adrien : Avec Partizan, on a vraiment découvert un nouvel univers, de clip, de pub, et de fiction aussi avec Michel Gondry. On a très envie de continuer, c’est une boîte familiale, ce qui est très important pour nous.

On a vu une petite série de portraits avec Michel Gondry…

Julien : Cette série s’est faite un peu par hasard. Michel était dans nos bureaux chez Partizan : c’est ce qui nous a donné envie de la faire. On en a donc parlé avec Georges Bermann au moment où il a sorti son film, et voilà! En cela, Partizan est un moteur, un vrai soutien créatif.

Surveillez-vous votre e-réputation?

Adrien : Julien est très vigilant à ça. On essaie en tout cas de montrer ce qu’on fait. Ça fait partie du job.

Julien : Comme on est dans une boite de production internationale, il faut le faire pour les producteurs à l’étranger. Que ce soit sur Instagram ou Facebook, c’est important de communiquer.

Pour finir, quelle est votre devise?

Julien : Garder notre passion !

 

Propos recueillis par Sabina Socol.

 

www.julienxadrien.com

 

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