« Elisa » de Di Costanzo : une culpabilité silencieuse s’empare du tapis rouge
À Venise, « Elisa », le nouveau film de Leonardo Di Costanzo, fait ses débuts dans la compétition officielle. De l’empathie à la condamnation, ce drame intense explore l’âme humaine à travers le prisme du crime, de la culpabilité et de la réconciliation potentielle avec son passé. Sur le tapis rouge, parmi les acteurs, une Barbara Ronchi radieuse est apparue dans une robe Giorgio Armani Archivio : un geste silencieux de gratitude envers le roi de l’élégance italienne, disparu le jour même. À ses côtés se trouvaient Roschdy Zem, Valeria Golino et Diego Ribon.
Les apparences raffinées servent de voile délicat, de filtre adoucissant la douleur que le film dissèque avec une précision chirurgicale. Aux côtés des protagonistes – qui donnent vie à l’histoire d’une femme de trente-cinq ans condamnée à dix ans de prison pour avoir tué sa sœur aînée –, de nombreuses autres personnalités du monde du cinéma et de la culture se sont jointes à la soirée. Parmi eux : Can Yaman, Alba Parietti, Laura Barth, Clizia Fornasier avec Attilio Fontana et Eleonora Abbagnato.
« Elisa » n’est pas un cinéma facile, mais nécessaire. Il est de ceux qui vous coupent le souffle et vous donnent la chair de poule. Il plonge dans les failles les plus secrètes du spectateur, laissant derrière lui une traînée d’émotions suspendues entre la douleur et la fragile possibilité du pardon.
Texte : Germano D’Acquisto
Photos : Ludovica Arcero

