Avant d’être le somptueux Park Hyatt Paris-Vendôme que l’on connaît aujourd’hui, l’édifice des 3 et 5 rue de la Paix abritait la maison de haute couture Paquin. Fondée en 1891 par Jeanne Paquin, cette institution était un symbole du style parisien, habillant les femmes élégantes de toute l’Europe. Après le déclin de la maison Paquin dans les années 1950, le bâtiment a connu plusieurs vies. En 1996, le groupe Hyatt décide de lui redonner une nouvelle vocation en le transformant en hôtel de luxe. Le projet est confié au cabinet d’architecture Ed Tuttle, qui préserve la façade classée tout en repensant entièrement l’intérieur. Le Park Hyatt Paris-Vendôme ouvre ses portes en août 2002, se positionnant comme une résidence de luxe avec 155 chambres, dont 44 suites. Dès son ouverture, l’hôtel innove avec le restaurant Pur’, dirigé par le chef Jean-François Rouquette, qui décroche rapidement une étoile Michelin. L’établissement est officiellement classé 5 étoiles en 2009, puis rejoint le cercle très fermé des palaces français en 2011. L’hôtel se distingue également par son engagement en faveur de l’art contemporain, exposant de nombreuses œuvres dans ses espaces publics, ce qui lui confère une dimension de galerie permanente. Cet automne, en marge des rendez-vous artistiques les plus attendus, Art Basel Paris et Paris Photo, le Park Hyatt Paris-Vendôme, accueille une exposition inédite consacrée au photographe ghanéen Prince Gyasi. Cette présentation monographique, dont le commissariat d’exposition est assuré par Constance Breton, réunit certaines de ses œuvres les plus emblématiques depuis ses débuts, ainsi que des photographies inédites dévoilées pour la première fois à Paris. Les œuvres de Prince Gyasi sont exposées dans le lobby de l’hôtel et au restaurant Café Jeanne, disponibles à la vente si vous êtes sous le charme.












