Cécile Togni
De putafrange à business women
Je pense que le réseau est important pour tout le monde aujourd’hui.
Avant de s’attabler au Café Français pour le ‘diner de filles’ du Bureau Cécile Togni, Saywho a rejoint – chez David Mallet – l’ex Putafranges reconvertie en business woman pour comprendre de quoi une femme de réseau est faite.
Tu viens de monter le Bureau Cécile Togni. Peux-tu nous dire ce que l’on va trouver dans ses tiroirs ?
Je l’ai créé en septembre, j’ai l’impression que les choses se sont faites naturellement, mais l’idée de faire le bureau Cécile Togni était en moi depuis un certain temps quand même. J’ai organisé un premier diner à la rentrée, plusieurs évènements, et aujourd’hui c’est parti! J’ai donc monté un Bureau qui doit être une passerelle entre différents domaines complémentaires. J’ai été DJ (au sein des Putafranges, ndlr), j’ai créé des lignes de sacs, j’ai fait du consulting et de la direction artistique, de la programmation d’artiste, des RP… l’idée est d’être toujours au fait de l’actualité et des événements, et de proposer aux personnes et aux marques de conjuguer nos expériences pour créer des projets toujours plus intelligents mêlant l’art, la mode, la musique, le cinéma… C’est un bureau avec beaucoup d’idées, et surtout une grande envie de faire, et de bien faire.
De Cécile Putafranges au Bureau Cécile Togni, tu as du faire pas mal de rencontres…
Enormément. Ces rencontres ont fait mon carnet d’adresse, m’ont permises de mixer pour toutes les plus grandes marques du monde, je leur dois beaucoup à toutes ces personnes croisées depuis des années. C’est grâce à elles que j’ai eu un nom, que ce nom m’a apporté une notoriété. Les Putafranges ont été une très belle aventure vraiment importante dans ma vie, et j’ai fait de très jolies rencontres comme Delfina Delettrez qui m’a beaucoup inspirée et fait partie de ma vie aussi bien du côté familial que créatif.
Avec qui t’es-tu lancée dans cette aventure ?
Toute seule. J’ai aussi une super assistante, Sabrina, qui est une perle rare et qui a un très chouette blog Carmen & Colette. Elle aussi a son réseau et toutes les deux on a une bonne dynamique. J’espère que ça va s’agrandir et bien sûr je bosse avec des gens qui m’aident quotidiennement à réaliser mes défis (bureaux de presse, le calligraphe Nicolas Ouchenir qui a fait mon joli logo, des DJ, des artistes, …).
Le réseau semble jouer un rôle central dans toutes tes activités.
Je pense que le réseau est important pour tout le monde aujourd’hui. C’est un grand phénomène qui marche à 360°. Lorsque des marques font des évènements, elles ont de plus en plus besoin que ce soit lié à un réseau, et elles te sollicitent pour cela. Tout découle des rencontres que j’ai faite pendant ma carrière au sein des Putafranges, et de mes précédents co-branding. Là je retravaille avec des gens que je n’ai pas vus depuis pas mal de temps, et qui me recontactent depuis que j’ai monté le Bureau. Je pense que ça aide d’être humain professionnellement. Je suis très loyale, je dis si c’est possible ou pas possible. J’ai besoin de faire des choses où je sens que je ne mens pas.
La garde rapprochée de CT se compose de qui ?
Delfina Delettrez, Lou Lesage, Jeanne Damas, Audrey Marnay, Axelle Laffont, Alice Aufray, Helena Soubeyrand, Aure Atika… beaucoup de filles ! Il y a Thomas Lelu également, Félix Moati, Vahina Giocante et Emma de Caunes que je connais depuis des années. Mademoiselle Agnès, Frédéric Beigbeder aussi. Toute ma vie est liée entre la nuit, le jour, les amis, les amours.
Tu as lancé hier soir ce beau projet en bonne et due forme, avec un grand diner de filles au Café Français. Peux-tu nous en donner un petit avant-goût ? Qui as-tu invité ?
Le diner, ça m’a pris comme ça, un peu comme une envie de faire pipi (rire). Je voulais faire un diner de Noël, de filles, de très bonnes copines. Comme j’ai monté mon Bureau et que je me suis mariée cette année, je me suis dit que c’était une belle année pour moi et je voulais la fêter entre amies. Je suis allée voir Emmanuel d’Orazio qui s’occupe du Café Français, un lieu qui me correspond avec ce côté très boudoir, chic et intime. On était une quarantaine de meufs, et les garçons nous ont rejoins après.
Qui seront les parisians it-girls de 2014 ?
Je préfère parler de talents plutôt que de it-girls. J’aime beaucoup Liza Manili, je suis complètement fan de son morceau « Mauvaise mine », de Lafayette, la chanteuse Alka Balbir aussi. Deux filles qui ont une vraie personnalité. J’aime Alice Aufray, qui pourrait devenir une grande comédienne. C’est toute une génération, toutes photographiées dans Saywho d’ailleurs ! En tant que dj, c’est La Chatte de Françoise (Lou Lesage et Marine Neuilly – ex plasticine, ndlr) qui sont pour moi la relève des Putafranges.
Tu veux quoi pour Noël ?
Dormir, du repos, histoire de redescendre et de repartir en janvier pour me concentrer intelligemment et faire des jolies choses.
Propos receuillis par Ines Fressynet