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24.07.2013

Frédéric Agostini

Amitié et French Touch

C’est un rythme qui nous convient car cela ne lasse pas les gens et elles tombent aussi au moment le plus cool de l’année.

Quelques heures avant la soirée Été d’Amour « Ed Banger Summer Party » au Wanderlust, Saywho est allé à la rencontre de celui qui lança, à la fin des 90’s, les soirées Respect is Burning. Aujourd’hui directeur artistique du Wanderlust, Frédéric Agostini a toujours avancé en bandes. Il nous parle de french touch, et d’amitié.

Ton parcours en quelques dates clés.

J’ai commencé avec David Blot et Jérôme Viger-Kohler  pour une soirée qui s’appelait Respect is Burning, commencée en octobre 1996, qui avait lieu au Queen tous les mercredis. C’était la soirée étendard de tout ce qu’on appelle la French Touch. Daft Punk, Cassius, Dimitri from Paris, Dj Deep sont venus mixer à cette soirée… On invitait tous les artistes représentatifs de cette nouvelle scène musicale, plutôt connus à l’étranger mais moins en France. Il y avait encore la tradition des fêtes techno et rave au Rex Club, on a donc insuflé en parallèle un nouvel esprit dans les clubs qui n’existait pas encore. Puis, après 4 ans, on a arrété la Respect au Queen pour lancer Eté d’Amour en 2002 au Concorde Atlantique.

Une rencontre qui t’a marquée?

Plusieurs, déjà les deux premières : David Blot et Jérôme Viger-Kohler. David était journaliste à Radio Nova et Jérôme chez Radio FG. Nous sommes devenus amis et avons organisé des soirées ensemble. Une autre rencontre assez importante a été celle avec les Daft Punk qui sont devenus des amis, ils ont joué plusieurs fois pour nous à Paris et New York, et cela a été stimulant de travailler avec eux.

Eté d’Amour, Savoir-Faire, le Wanderlust et sûrement d’autres avant : ne serais-tu pas un homme « de clans » ?

Plutôt un homme « de bandes », grâce aux affinités amicales et musciales qui se créent chaque jour et qui m’ont dirigées vers cette activité là.

Dans la musique comme dans le party making, quel rôle le network joue-t-il et, plus personnellement, quelle incidence a-t-il eu sur ton succès ?

Je pense que c’était simplement l’envie de travailler avec les gens que j’aime bien. C’est avant tout une histoire de rencontres et d’affinités, les choses se sont faites naturellement au fil des années et des rencontres.

Qui sont tes camarades de jeux ?

Ma bande de départ : David Blot et Jérôme Viger-Kohler. Maintenant c’est le crew de Savoir Faire avec Arnaud Frisch, Antoine Kraft et Manu Barron. Egalement des artistes résidants au Wanderlust comme Zimmer, Jupiter, ainsi que des vieux copains comme Jef K.

Le secret de longévité d’Été d’Amour (11 ans!), c’est quoi ?

Le premier secret, c’est que les soirées sont organisées pendant toute la période estivale. On revient chaque été avec des idées neuves mais aussi des idées anciennes qu’on aime bien refaire comme les artistes qu’on aime bien et qu’on re-booke chaque année. C’est un rythme qui nous convient car cela ne lasse pas les gens et elles tombent aussi au moment le plus cool de l’année.

Quels rapports entretiens-tu avec l’écurie Ed Banger, qui joue ce soir au Wanderlust ?

De très bons rapports. Pour les soirées Respect au Queen nous étions trois, mais à la base nous devions être quatre : Pedro Winter a failli faire partie du crew, mais il s’est retiré du projet car il avait été approché par les Daft Punk pour bosser avec eux. Mis à part ça, on a toujours soutenu cette scène, on a connu Pedro avant qu’Ed Banger n’existe, et on a la chance de refaire une soirée Ed Banger Summer Party ce soir !

Qu’est-ce que nous prépare le Wanderlust – autre gros succès – pour les vacances ?

Les gros rendez-vous de l’été à ne pas manquer :  dimanche 28 juillet, Soul Clap, le duo fer de lance du renouveau de la house à NY.
Samedi 17 août : on fait venir French Express, label qui vient du Texas et qui rassemble tous les meileurs artistes house américains du moment.

Propos recueillis par Salomé Jartoux

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