Yazbukey
Yazbukey – Mama Yaz pour les intimes – est la reine incontestée du plexiglas fashion. Cette saison, elle signe les minaudières de Diane von Furstenberg et imagine une collection haute en couleurs portée par huit femmes aux coeurs brisés. Rencontre avec une créatrice inspirée, tendance mondaine-surréaliste.
Parles-nous de ta nouvelle collection.
Elle est inspirée du film « Cry Baby » de John Waters mais aussi d’autres « Teen movies » des années 1980 qui reprennent l’idéologie des années 1950, le collège américain, la belle vie.
Pour ma collection, je présente neuf posters, des photos réalisées par les photographes Tania et Vincent, sous la direction artistique de Pierre Marie. Ces affiches présentent Johnny B Ware et huit filles amoureuses de lui. La Maison Darré devient un couloir de club de nuit. Cinq des filles l’attendent mais il ne viendra jamais et les groupies, désespérées, vont finir par partir.
Plexi un jour, plexi toujours ?
Plexi toujours parce que c’est le premier amour de ma vie. J’ai commencé à le travailler quand j’étais toute petite, les étés en Turquie chez mon oncle. Il est propriétaire d’usines de plexiglas. Quelques années plus tard, après avoir commencé ma collection d’accessoires, j’ai redécouvert le plexiglas.
Une collaboration à venir ?
Dernièrement, J’ai réalisé des minaudières surréalistes pour Diane von Furstenberg présentées lors de la Fashion week de New York. Par la suite, je compte lancer une bougie en septembre 2012. Une base de cuir, gasoline, laque pour cheveux et rouge à lèvre rouge.
Paris, New York ou Istanbul ?
Paris pour vivre, et Istanbul pour rêver.
Un défilé à ne pas manquer cette semaine ?
J’ai adoré le show de Julien David, il y a deux jours. C’est vraiment, pour moi, une des nouvelles figures de la mode française et je pense qu’il va aller très loin.
L’after show qui tue ?
Chez moi !
Montana ou Silencio ?
Silencio, pour aller voir un film.
Qui voudrais-tu habiller, accessoiriser ?
Je préfèrerais qu’ils choisissent d’eux même.
Et la personne que tu voudrais déshabiller ?
Ma femme.
Pour toi les amis c’est…
C’est comme le plexi, c’est pour toujours !
Et la nuit ?
C’est la créativité, mon imaginaire qui se réveille.
Que faites-vous après votre cocktail ?
Je vais aller diner avec mes amis puis… me coucher !
Propos receuillis par Benjamin Belin // Crédit photo : Valentin le Cron
http://yazbukey.com/