De la même façon que l’on parle de boutique hôtel, on peut considérer qu’il y a des constructeurs automobiles de poche. Des artisans, indépendants qui souvent fabriquent des supercars à l’unité à destination d’esthètes fortunés. S’agissant de l’allemand Wiesmann, les premières propositions remontent au début des années 90. A l’époque, un châssis tubulaire est recouvert d’une carrosserie néo-retro aux faux airs de roadsters anglais qu’un ensemble moteur-boite fournie par BMW se charge de faire aller vite. Las, comme souvent pour les indépendants, le virage des années 2000 fût assez délicat à négocier et la marque tomba un peu en désuétude. Mais à la faveur de la fée électricité, la marque au Gecko revient sur le devant de la scène avec un autre petit roadster, mais ce coup-ci, gavé de watts. Annonçant 671 ch aux seules roues arrière, on se demande si les 2,9sec de 0 à 100km/H sont vraiment réalisables tant les pneus arrière auront à batailler pour motricer correctement. Mais en même temps, on aime bien l’idée d’une conduite « à l’ancienne » avec une voiture électrique.