Le photographe Harry Gruyaert accueille ses amis chez Rupture
Des plages de la baie de Somme à celles du Maroc ou de la Tanzanie, Harry Gruyaert enregistre depuis plus de quarante ans les subtiles pulsations chromatiques des rivages du monde entier. Ciels brouillés, menaçants ou limpides, jeux d’ombres et alchimies d’horizons révèlent les obsessions de son regard. Le photographe recherche la fulgurance de l’instant, lorsque la lumière inonde et découpe l’espace. Quinze ans après la première édition d’une série devenue mythique, Harry Gruyaert l’enrichit d’une cinquantaine de nouvelles images déclinant les possibilités inépuisables de l’émerveillement poétique. Coloriste hors pair, le photographe anversois Harry Gruyaert jette depuis un demi-siècle un regard pictural sur le monde. Dans les années 70/80 — avec les Américains Saul Leiter, Joel Meyerowitz, Stephen Shore ou William Eggleston —Gruyaert est un des rares pionniers européens à donner à la couleur une dimension purement créative. Son travail a été exposé dans le monde entier et fait notamment partie de la collection permanente du centre Georges Pompidou. Il réunissait quelques amis avec Magnum chez nos amis de l’agence Rupture.
Photos: Valentin Le Cron