“A House of Dynamite”: Kathryn Bigelow présente un thriller sophistiqué sur la menace nucléaire
Kathryn Bigelow a fait vibrer le tapis rouge du Lido avec « A House of Dynamite », huit ans après son dernier film « Detroit » (2018). La réalisatrice californienne revient à Venise avec un long métrage qui aborde l’une des peurs les plus tangibles de notre époque : la menace nucléaire.
Le tapis rouge a vu défiler de nombreuses célébrités : Idris Elba et Rebecca Ferguson, Tracy Letts, Greta Lee, Anthony Ramos, Gabriel Basso, Jared Harris et Bigelow, qui a fait une entrée digne d’un film. Première femme à remporter l’Oscar du meilleur réalisateur en 2010 avec « Démineurs » (2008), Bigelow confirme son talent unique pour exploiter les vulnérabilités des Etats-Unis et les présenter au monde entier de manière saisissante et dramatique. Mais le tapis rouge n’est pas qu’une banale allée, c’est aussi une scène, et Bigelow le foule comme quelqu’un qui sait son importance. Autour d’elle, les acteurs ont interagi avec les fans et les photographes avec professionnalisme.
« A House of Dynamite » est plus qu’un film : c’est un mélange de tension narrative et de glamour savamment orchestré, où la peur d’une catastrophe nucléaire devient un prétexte pour réaffirmer à quel point le cinéma de Bigelow capture les inquiétudes de notre époque. Le message est clair : les racines américaines de Bigelow ne sont jamais bien loin, même si son style reste universel, incisif et irrésistiblement captivant.
Texte : Germano D’Acquisto
Photos : Ludovica Arcero
