À la Fondation Louis Vuitton, l’art africain traverse les frontières
Les expositions à la Fondation Louis Vuitton sont toujours des événements à ne pas manquer. Cela vaut aussi pour ses vernissages où l’on est certain de croiser les personnalités influentes des sphères créatives; l’art bien entendu, mais aussi les figures de la mode, la presse et du cinéma. Nombreux étaient les artistes ayant répondu présent à l’occasion l’inauguration d' »Art Afrique. Le nouvel atelier », le nouvel ensemble d’expositions proposé par la Fondation pour mettre en avant toute la pertinence de l’art contemporain africain des années 1980 à aujourd’hui. Citons Chéri Samba, flamboyant dans son uniforme, qui prête d’ailleurs une de ses œuvres à l’affiche de l’exposition, puis la jeune artiste Buhlebezwe Siwani ou Rigobert Nimi. On y a également retrouvé Haider Ackermann, et l’actrice Léa Seydoux, amie et muse de la maison Louis Vuitton, sans oublier les spécialistes de l’art africain André Magnin et Jean Pigozzi. C’est d’ailleurs autour d’une sélection d’œuvres tirées de la collection de ce dernier que s’articule la première exposition du parcours, « Les Initiés ». On y retrouve les œuvres de quinze artistes parmi lesquels les incontournables Seydou Keïta et Chéri Samba. La seconde exposition, « Être là », met en avant la scène contemporaine Sud-africaine avec des figures de référence comme Jane Alexander ou Sue Williamson, mis en relation avec une jeune génération d’artistes. Le parcours est complété par une sélection d’œuvres africaines tirées de la collection de la Fondation. Après une visite riche parfois commentée par les artistes eux-mêmes, tous se sont retrouvés pour partager un rafraîchissement sous les verrières emblématiques de la Fondation signées Daniel Buren, avant qu’une poignée de privilégiés soit invitée à rejoindre l’auditorium pour un concert inédit de Blick Bassy.