À Reims, poésie et surréalisme pour les 241 ans de Louis Roederer
Alors que l’on se limite généralement aux dizaines les plus symboliques, la maison Louis Roederer célébrait cette semaine son 241ème anniversaire, invitant près de cent quatre-vingts personnalités à rejoindre sa table rémoise pour un dîner d’exception. Un “dîner surréaliste” même. Pour la plupart venus de Paris en train pour l’occasion, les invités (Marie-Agnès Gillot, Vincent Darré, Estelle Lefébure, Élodie Frégé) ont investi le temps d’un soir le cellier de la maison, transformé pour l’occasion en le théâtre d’un dîner-spectacle voué à faire voyager tous ceux qui y pénètrent. Orchestré par le chef David Martin, le dîner s’est déroulé en une succession de tableaux vivants et inspirés de l’histoire de la maison et du cristal avec une chorégraphie signée Charles Kaisin. Ainsi, installés à cette grande attablée, les invités ont eu le privilège de goûter aux grands millésimes Cristal de Louis Roederer – tout en profitant d’interludes oniriques assurés par la comédienne Armelle. À l’image d’un spectacle déjà bien rôdé, chaque met était servi à l’aide d’une nouvelle scénographie : garçons successivement en tabliers et chapeaux de paille, sur des échasses, vêtus de combinaisons dorées rutilantes… Un festin inspiré par “241 ans de liberté” et dont la poésie palpable s’est retrouvée autant dans l’assiette que dans les bulles.