Au Carré Latin de Leonor Parra, art contemporain et fièvre de la danse
La création contemporaine latino-américaine connaît de beaux jours à Paris. Alors qu’avant même le début officiel de la FIAC, les manifestations artistiques fleurissent dans la capitale (on pense notamment à l’exposition in situ du Brésilien Artur Lescher au Palais d’Iena), le Carré Latin inaugure sa deuxième édition dans les Jardins du Palais-Royal. Le projet, qui vise à mettre un coup de projecteur sur l’art contemporain d’Amérique latine, a été initié par la conseillère en art Leonor Parra (fondatrice de LCP+ART qui fait le lien entre le marché parisien et la scène artistique latino-américaine). Ainsi du 16 au 28 octobre, une vingtaine de vitrines des galeries de Valois, Beaujolais et Montpensier s’habillent des oeuvres d’artistes comme Wilmer Herrison, Janidel Mendoza ou Antonio Asis, qui bénéficie d’un solo show inédit chez IBU Gallery. Au milieu des invités présents à l’inauguration du projet ce lundi, les visages d’Ulysse Cottin et Armand Penicaut du groupe Papooz, et le corps masqué de l’artiste Cristobal Ochoa qui, malgré sa combinaison recouverte d’épines noires, s’est tout de même mêlé à la foule enjouée près de la fontaine Pol Bury. Une soirée qui, il fallait s’y attendre, s’est terminée en musique et dans la fièvre de la danse.