Avec « Voyage vers l’intérieur », le Musée d’Art Moderne honore Anna-Eva Bergman
Si l’on ne connaît que trop bien le travail de Hans Hartung qui fut son mari, celui d’Anna-Eva Bergman est encore peu connu du grand public. C’est pourquoi le Musée d’Art Moderne a souhaité dédier sa prochaine rétrospective à cette artiste hors-norme, témoin d’un 20ème siècle chamboulé par la montée du nazisme puis par la guerre. Anna-Eva Bergman s’engage au départ comme simple observatrice critique de son temps, témoignant des bouleversements politiques et sociaux des années 30 avec des illustrations fortes en significations.
Mais petit-à-petit le travail de l’artiste norvégienne revient vers la peinture, à travers la lumière qui la fascine et l’observation d’une nature qui restera l’un des thèmes les plus abordés dans son travail. Dans les années 40, elle théorise son approche qu’elle qualifie « d’art abstraire », puis teste de nouveaux formats, les « mini-peintures » en travaillant autour de formes simples comme la lune, les astres, la planète ou la montagne.
L’œuvre d’Anna-Eva Bergman, fortement marquée par son sens du mysticisme, est à la fois riche et complexe. L’ouverture de cette rétrospective inédite s’est tenue ce mercredi 29 mars, en présence de Sa Majesté la Reine de Norvège, Sonja Haraldsen, de Madame Brigitte Macron, Son Excellence Monsieur l’ambassadeur de Norvège Niels Engelschiøn, Madame Carine Rolland, Adjointe à la Maire de Paris en charge de la culture et de la ville, Monsieur Arnaud Ngatcha, Ajoint à la Maire de Paris en charge des relations internationales et de la francophonie, Madame Anne-Sophie de Gasquet, Directrice générale Paris Musées, de Fabrice Hergott, Directeur du musée et d’Hélène Leroy, commissaire de l’exposition.
Étaient également présents Charlotte Rampling, Emmanuel Perrotin, Jérôme Poggi, Alain Flammarion, Jean-Paul Agon, Daniel Malingre et Thomas Schlesser.
Photos : Michael Huard