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18.05.2016 Club by Albane #cannes

Deux nuits au Club by Albane

La combinaison des deux dernières nuit chez Albane continue encore et toujours à faire mentir la tendance 2016 affirmant que les nuits du Festival sont mortes et que le glas a bel et bien sonné pour les démons de minuit de la Croisette, aspirés par le S.O.S Fantômes de la Préfecture varroise. Bien que toutes les villas environnantes, du Cannet à Mougins, aient été désertées par les grande sociétés de production et leurs fêtes de films fantasques, il existe toujours – et c’est un fait – une poignée de réfractaires à cette morosité ambiante qui semble s’être emparée des plaisirs nocturnes du Festival.

A l’instar de l’exotique Mano ou de la musicale Villa Schweppes, certaines institutions font de la résistance, emmenées par leur chef de file incontesté : le Club d’Albane. Tempérament de feu parmi les plus fougueux, Albane Cléret n’est pas prête de rendre les armes et n’a, ô grand dieu non, pas fini de recevoir le gratin de la profession sur son rooftop avec terrasse, telle une tenancière de speakeasy en pleine prohibition. Et plus chic aussi.

La recette de son succès ? Une porte exclusive, des membres endimanchés, une programmation musicale millimétrée entre cautions festives et nouveaux talents, et un salmigondis de marques et d’invités tous plus célèbres les uns que les autres ayant pour seul but la célébration de leurs succès. Car oui, on y fête toujours des films chez Albane, avec moins de fanfreluches, certes, mais une joie toujours non dissimulée. Alors à tous les détracteurs de la bonne chère et autres esprits chagrins, souvenez-vous toujours de cet adage : qui s’y frotte, s’y pique. Et toc !

Photos: Jean Picon

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