À Bâle, Emmanuel Perrotin transforme une église en lieu de fête
Faire la fête dans une église ? Rien d’impossible pour Emmanuel Perrotin. En marge de l’événement Art Basel, la galerie invitait le Tout-Bâle à passer la porte de l’Elisabethenkirche, monument emblématique de la ville, pour une soirée sans interdits. Quelques soixante personnalités de l’art ont pu partager un premier moment de communion exquis sous la forme d’un dîner intimiste dans la nef latérale de l’église. Sous les immenses voûtes de l’édifice, les vitraux d’origine se reflètent à la lueur de la bougie, et l’on rencontre notamment Daniel Arsham, Charles Carmignac, Samuel Boutruche ou Guillaume Houzé, prêts à vivre ce qui promettait déjà d’être l’événement de cette édition d’Art Basel. Présent sur la foire avec des artistes comme Bernard Frize, Wim Delvoye (eux aussi présents au dîner), Daniel Arsham ou Xavier Veilhan, Emmanuel Perrotin montrait une nouvelle fois qu’il sait bien comment transcender la fonction première de la foire et offrir à ses amis une expérience sans pareille. Et parce qu’il n’allait pas s’arrêter à un « simple » dîner, le galeriste transformait le lieu saint en lieu de fête en invitant aux platines Pedro Winter et Philippe Zdar. Aux premières heures de la nuit, l’Elisabethenkirche se remplissait à vue d’œil et l’on dansait sans se soucier du lendemain au son des nouveaux morceaux de Cassius. Après tout, faire la fête n’a jamais été un péché !