Au plus près de l’art à la 47ème édition de la Fiac
Après un hiatus forcé, la Fiac fait son grand retour à Paris. Au Grand Palais Éphémère, la 47ème édition de la Foire internationale d’art contemporain ouvrait enfin ses portes ce 21 octobre. Plus de 170 galeries, 25 pays au total, constituent cette nouvelle édition qui avait dû être annulée en 2020 en raison de la situation sanitaire. Si l’initiative Fiac Online Viewing Rooms avait alors été saluée (le programme est d’ailleurs reconduit cette année), rien ne remplace l’enthousiasme de se confronter à l’art contemporain au plus près des œuvres. L’écrin choisi pour accueillir la foire constitue la grande nouveauté de cette année. Il s’agit de l’édifice conçu par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, réplique éco-responsable, durable et circulaire du Grand Palais posée sur le Champ de Mars en vue des Jeux Olympiques de 2024. Cette année, 32 nouvelles galeries rejoignent le Secteur Général qui regroupe les plus grands noms de l’art moderne, de l’art contemporain, du design et de l’édition, alors que le Secteur Jeunes Galeries met en lumière dix galeries en leur apportant un soutien financier tout au long de la foire. Cette 47ème édition était inaugurée ce 20 octobre en présence des acteurs majeurs de l’art contemporain – Emmanuel Perrotin, Kamel Mennour, Almine Rech, Thaddaeus Ropac, Maurizio Cattelan, Daniel Templon, pour ne citer qu’eux – alors que le soir même la foire se transformait déjà en fête au Petit Palais en l’honneur de l’exposition de l’artiste français Jean-Michel Othoniel. La Fiac dévoilera ses trésors jusqu’au 24 octobre dans l’enceinte du Grand Palais Éphémère, mais pas seulement : la programmation Hors les Murs a cette année encore de quoi régaler les passants. À commencer par le « Flying Dragon » d’Alexander Cader posé sur la Place Vendôme en collaboration avec la galerie Gagosian. Un programme qui s’étend à nouveau avec un parcours proposé au Jardin des Tuileries en partenariat avec le Musée du Louvre, ou avec une exposition personnelle de l’artiste Jean Claracq au musée national Eugène Delacroix.
Photos : Jean Picon
