George Clooney incarne Jay Kelly, héros ironique et mélancolique
“Jay Kelly” figure indéniablement parmi les films les plus attendus de cette Mostra. Produit par Netflix et à l’affiche de la compétition officielle, ce nouveau long métrage est l’œuvre de Noah Baumbach, qui n’a pas son pareil pour porter à l’écran les fragilités de notre époque. Un film événement qui met en scène le face-à-face presque surréaliste de deux univers éloignés mais pourtant complémentaires : George Clooney et Adam Sandler se rencontrent enfin à l’écran.
George Clooney est arrivé au Lido main dans la main avec sa femme Amal, montant les marches aux côtés Adam Sandler et du reste du casting, dont Laura Dern, Alba Rohrwacher et Billy Crudup. Parmi le reste des invités, tout aussi prestigieux, nous avons aperçu la maîtresse de cérémonie Emanuela Fanelli, Naomi Watts et Greta Gerwig, muse et partenaire créative de Baumbach. Un prologue qui n’annonçait pas seulement un film, mais un dialogue intergénérationnel entre acteurs, réalisateurs et le public.
Mais de quoi parle “Jay Kelly” ? Le film de Baumbach suit le parcours d’un acteur mondialement connu, Jay Kelly, prisonnier de sa célébrité, et de son ami et manager Ron. Ce long métrage est conçu comme un road trip international entre l’Italie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, mélangeant légèreté, mélancolie, ironie et regret. Avec une cinématographie signée Linus Sandgren, une partition par Nicholas Britell et un montage de Valerio Bonelli, “Jay Kelly” est une oeuvre d’envergure qui parvient à capturer la complexité émotionnelle de notre époque.
Texte : Germano D’Acquisto
Photos : Ludovica Arcero

