Jean-Marie Appriou, Takashi Murakami, Lynn Chadwick ou encore Emma Webster : les artistes à ne pas manquer, à la galerie Perrotin
Une seule galerie, quatre rendez-vous : cet automne, la galerie Perrotin se décuple. L’exposition Exonaut Horizon de Jean-Marie Appriou présente des êtres bicéphales, emprisonnés dans des scaphandres de cristal. Une série de sculptures intemporelles, situées entre un passé mythologique et un futur dystopique.
À la même adresse, on découvre les créatures de Lynn Chadwick, ce visionnaire qui a traversé tout le XXe siècle avant de s’éteindre en 2003. La rétrospective, dont le commissariat est assuré par Matthieu Poirier, se prolonge au Centre des Monuments Nationaux – Hôtel de Sully.
Autre salle, autre ambiance, avec le rayonnant Takashi Murakami qui investit la galerie de l’avenue Matignon, accompagné de son habituelle flopée de compagnons, tout droit sortis de son imaginaire : pieuvres fluorescentes, fleurs hilares, pandas décadents… Tous seront au rendez-vous, y compris Miss Good Things et Mr. Bad Things, sa réinterprétation pop du yin et du yang.
Au 10 impasse Saint-Claude, c’est Emma Webster qui s’empare des lieux avec The Engine of Beasts. Faussement traditionnelle, sa peinture à l’huile, représentant des paysages ou des animaux, joue d’une luminosité sourde. Si l’artiste californienne peint la nature, cest avec les outils de VR qu’elle conçoit ses œuvres.
En bonus de cette programmation déjà très riche, Perrotin organise Panorama, exposition collective qui se tient dans la Salle de Bal, rue de Turenne, avec des peintures de Bernar Venet, des toiles d’Yves en dialogue avec la sculpture de Jean-Marie Appriou (dans le cadre du parcours Surréalisme) ou encore des sculptures en bronze et œuvres sur toiles de Lee Bae.
Photo : Édouard Richard