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13.11.2014 Café de Flore #lifestyle

La soirée du Prix de Flore 2014

Café parisien devant l’éternel, Le Flore ne désemplit que lorsque sonne l’heure de la fermeture. Mais il n’est aucun soir de noce plus couru que ce jeudi de novembre au cours duquel l’institution remet son Prix. Dans la liste des awards littéraires, bien que plus confidentiel, ledit Prix séduit par son ADN singulier. Parce qu’il respire de tous ses pores l’essence de St-Germain-des-prés, lieu des fastes surréalistes d’antan, mais aussi et surtout pour son dévouement envers la jeune scène, loin des dinosaures de l’édition parisienne. Originalité, modernité, jeunesse, dit-il. Prix en poche, le jeune récipiendaire peut se ravir : il n’aura pas besoin de dépenser son chèque de 6150e en vin, puisqu’un verre de Pouilly gravé à son nom l’attend en terrasse pour l’année à venir, et ce sans modération. De l’importance des dotations utiles et motivantes…

Dernier en date : Aurélien Bellanger, le surdoué de la classe. Déjà remarqué en 2012 avec son premier roman ‘Théorie de l’information’ édité chez Gallimard, l’écrivain persiste et signe un #2 au titre Houellebecquien, ‘L’Aménagement du territoire’. Le pitch ? Tout débute avec les travaux d’une ligne à grande vitesse, qui vont réveiller quelque chose qui sommeillait depuis la nuit des temps. Une machination secrète que chacun va chercher à faire jouer en sa faveur et, au final, créer une réflexion géographique sur l’espace et les arcanes d’un vieux village oublié.

Mais revenons à l’essentiel : la célébration. Car au Flore, on ne boude pas la bonne chère et les plaisirs épicuriens. Plus ici qu’ailleurs, l’amicale des écrivains se retrouve pour valdinguer de tous bois, entre les buffets estampillés terroir et le dance-floor ultra bondé. One night only. Normal : Frédéric Beigbeder préside le jury aux côtés de l’affable fondatrice du Prix, Carole Chrétiennot, qui souffle cette année (encore?) ses 20 bougies. Le Prix, pas Carole. Au menu de l’édition anniversaire, outre le foie-gras, les huitres et le Pouilly, la Fratrie de la Baume aka Singtank jouera en live ses mélodies rock avant que Greg Boust ne balance en ami le top 50 des musiques de mariages.

Il y eut comme du rififi chez les intellos, mais point trop n’en fallut : à minuit l’essaim de cerveaux s’envola chez Castel, qui finit de divertir les plus insatiables dans un autre haut-lieu de l’encanaille germanopratine. Joyeux épilogue.

Photos: Jean Picon

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