Le Baron à Cannes : Florilège d’une quinzaine à secousses
Le FIF 2015, c’est fini. Onze jours et onze nuits de fêtes et de cinéma ont secoué la torpeur azuréenne à grands coups de tapis rouges, de projections et d’after parties. Si côté pro on décide dès le matin de ce qui passera dans les salles du monde pour l’année à venir, côté fête les propositions sont légion.
Pour les irréductibles assoiffés d’heures indues, le Baron est un impondérable. Terminus du grand chelem nocturne version Croisette, l’antre de la Clique promet monts et merveilles aux fans du genre. Ou presque, car il vous faudra montrer patte blanche pour fouler le black carpet le plus hype de la région PACA et avoir, de facto, une chance de vous y encanailler à l’abri des regards malveillants.
Ciment de cette bacchanale infinie où se croisent people du septième art, façonneurs de cool et beautés anonymes, la musique se déguste on the rocks et se prend de plein fouet par les doigts, les oreilles et la peau, sans autre forme de procès. Richie Reach, Dj Falcon, Greg Boust, Mark Ronson, Polo&Pan, Para One, Anja et Eddie ont notamment fait partie du line-up 2014, que l’on aurait bien volontiers clairsemé de nuits off, mais en vain…
Qu’on l’ait aimé ou qu’on l’ait haï, le Baron Cannes 2015 fut un grand cru… et un vivifiant autoproclamé du marché de l’Aspirine. Morceaux choisis.