Les 10 ans du Bonheur des Dames
Nées en 2003 sur la piste du Régine’s, les soirées « Au Bonheur des Dames » instiguées par le duo Gourcuff / Van Themsche sont devenues en une décade une institution pour toute jeune femme de bonne famille habitée de velléités festives. Longévité étonnante pour une hebdomadaire, qui a perduré malgré les affres de l’économie et une délocalisation. Aujourd’hui logé aux Planches (de Paris), le « BDD » pour les intimes attire plus que jamais les belles fleurs du VIII arr., et de facto ceux qui les courtisent à coups de magnums et de chemises déboutonnées.
La recette ? Un open-bar / diner / spectacle exclusivement réservé aux filles de 21h30 à 23h30, avant d’ouvrir ses portes aux hommes pour une longue nuit de surconsommation. Aux commandes de la direction artistique, Anne-Sophie Baillet renouvelle les expérimentations autant que faire se peut, à travers une multitude de thématiques et de partenariats qui oeuvrent sans conteste au succès de l’affaire.
Dix ans donc, 2000 invités, dans un lieu tout nouveau : le Yo-yo, club fraîchement ouvert du Palais de Tokyo, dont on n’a pas fini d’entendre narrer les nuits grâce à une scène géante et une mezzanine sur laquelle les happy few se percheront par centaine pour voir le monde de haut.
La soirée a d’abord été musicale, avec les lives de Panda Electric Garden, Micky Green, et le dj set de Sam Karslon, grand fidèle de l’équipe. Performative ensuite, grâce au ballet de Miss Marion et House of Drama. Festive enfin, grâce à la foule compacte qui s’est allègrement désinhibée malgré les obligations du lendemain. Difficile, sans aucun doute.