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10.01.2015 Paris IIIe #art

Les vernissages de la rue Chapon

Samedi dernier, six jeunes galeristes de la rue Chapon se sont réunis pour vernir leur exposition respective : Anouk le Bourdiec, Stefan Lebenson, Maia Muller, Jeanne Lépine, Anne Bourgeois et Virginie Louvet. Une célébration de l’art en quintette pour cet ancien repère de fournisseurs en textile et maroquinerie, niché à deux pas du vénérable Centre Pompidou.

Chez Anouk Le Bourdiec – Galerie ALB – le peintre français Yves Gobart présente jusqu’au 14 février sa deuxième exposition personnelle « Tout va disparaitre  » avec des peintures qui font la part belle aux éléments de la nature et engagent une réflexion sur notre condition face au monde et ses limites.

En face, Stefan Lebenson – Lebenson Gallery – propose la dernière série postmoderne-burlesque de l’artiste britannique Wilcat Will, qui marie dans ses collages esthétiques Belle Époque et références aux nues callipyges de la Renaissance.
De son côté, Maia Muller organise dans son espace un winter show baptisé « ça sent le sapin » et rassemble neuf artistes s’exprimant à la fois sur le medium de la peinture, de l’installation vidéo ou de la sculpture. Un univers fantasmagorique qui oscille entre les contraires : lumière et obscurité, nature et culture, homme et animal.

Jeanne Lépine et Anne Bourgeois, de la Galerie de Roussan fraîchement installées rue Chapon, ont pour leur part exposé le jeune artiste allemand diplômé de L’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris : Lukas Hoffman. Des photographies qui mettent en scène des paysages, des éléments de la nature qui ont la particularité de jouer sur l’ambivalence de la surface. Au delà de la simple représentation que nous impose la rétine, l’esprit s’évade et laisse libre court à l’imagination : un champs de feuilles flétris se rapproche alors du drapé sensuel d’un tissu peint.

Enfin, Virginie Louvet a choisi de mettre en avant dans sa galerie éponyme une série de cinq sculptures du jeune gallois Alan Goulbourne. Telles des explosions de matière, elles semblent traverser la surface du mur et jouent sur les contrastes que procurent la géométrie des découpes d’aluminium. Baptisés « Luminal relief », ses sculptures – exposées pour le première fois en France -, entrent en résonance et instaurent un dialogue poétique au delà de la forme et du sensible.

Photos: Virgile Guinard

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