L’oeuvre mélancolique de James Edward Deeds chez Christian Berst
La galerie christian berst art brut célèbre sa rentrée avec l’inauguration de deux expositions. L’une est dédiée à l’artiste américain James Edward Deeds. Derrière ces œuvres dérangeantes et mélancoliques, se cache le travail d’un artiste enfermé de force dans un hôpital psychiatrique par son père. À travers 140 planches recto-verso, il dessine un monde imaginaire, dans lequel paysages ruraux et personnages aux yeux écarquillés sont représentés au crayon. Une œuvre échappatoire trouvée dans une poubelle dans les années 70 et considérée comme “classique” de l’art brut. L’autre endless nameless est une exposition dédiée au dialogue entre art brut et art contemporain dans l’espace du Bridge, orchestrée par Léo Guy-Denarcy.
Étaient conviés Jean de Loisy, Sophie Calle, Camille Morineau, Léo Guy Denarcy. Une soirée en présence de Christian Berst lui-même.
Photos : Marilù Parisi
Texte : Pauline Marie Malier