Loris Gréaud rallume les fours de Murano pour la 57ème édition de la Biennale de Venise
Non loin de l’excitation de la 57ème édition de la Biennale de Venise qui ouvrira ses portes au public le 13 mai, c’est sur l’île de Murano que Loris Gréaud livre une expérience unique bercée par « l’ambition quasi alchimique de cristalliser le temps ». Avec « The Unplayed Notes Factory », l’artiste français propose de faire revivre l’usine du Campiello della Pescheria, ancienne verrerie de l’île emblématique fermée depuis soixante ans. Le projet a été imaginé en collaboration avec Jérôme et Emmanuelle de Noirmont (Noirmontartproduction) et curaté par nul autre que Nicolas Bourriaud. Ainsi Loris Gréaud a-t-il invité en toute intimité une poignée d’amis et collectionneurs à découvrir, ce lundi 8 mai en avant-première de la Biennale, le lieu majestueux auquel il a donné un nouveau souffle. Guidés par un parterre de bougies menant à la verrerie réanimée, les invités parmi lesquels les deux amies Audrey Marnay et Julie Gayet ont fait l’expérience d’un dîner in situ, un moment d’exception qu’elles ont partagé avec des personnalités éminentes de l’art contemporain comme Fabrice Bousteau, rédacteur-en-chef de Beaux-Arts magazine, ou Laurent Dumas, collectionneur et fondateur du Groupe Emerige. Attablés sous plus d’un milliers de lumières en verre soufflé (chacune unique par sa forme), tous ont partagé un moment de poésie alors que les maîtres verriers vénitiens soufflaient leurs œuvres de verre autour d’eux. L’expérience, un tableau vivant immersif entre les fours qui brûlent et les nuages de fumée, est à vivre pendant les septs mois de la Biennale.