The Phoenician Scheme de Wes Anderson propulsé par un Benicio del Toro magistral
Son regard noir est en soi une signature visuelle. Benicio del Toro est de retour sur la croisette et il n’est pas venu faire de la figuration. Deux ans après Asteroid City, Wes Anderson propose une nouvelle plongée dans les années 1950 avec The Phoenician Scheme. Ce nouveau long métrage suit un binôme formé par « Zsa-Zsa » Korda (Benicio del Toro), l’un des hommes les plus riches d’Europe, et sa fille Liesl, une religieuse incarnée par la jeune Mia Threapleton (Le Jeu de la Reine). Tandis que le premier vient d’échapper à une énième tentative d’assassinat, il reprend contact avec la seconde, qu’il n’a pas vue depuis six ans, dans le but de la former à sa succession. Pour mener à bien le grand projet de Zsa-Zsa — l’exploitation à grande échelle d’une région au riche potentiel —, tous deux s’embarquent dans d’extravagantes péripéties.
À travers cette relation, Wes Anderson filme de nouveau les liens familiaux, un thème déjà présent dans La Famille Tenenbaum, La Vie aquatique ou encore À bord du Darjeeling Limited. Mais, comme à l’accoutumée, toute une galerie d’autres personnages gravite autour des protagonistes. Certains sont interprétés par des fidèles collaborateurs du cinéaste, comme Scarlett Johansson, Tom Hanks, Mathieu Amalric, Jeffrey Wright, Bryan Cranston ou Benedict Cumberbatch. D’autres, comme Michael Cera, font leurs premiers pas dans l’univers chatoyant de Wes Anderson, qui cosigne un cinquième scénario avec Roman Coppola.
Du grand Wes Anderson, comme on le chérit, dont la montée nous a donné l’occasion de voir une partie du casting, mais également nombres d’autres stars d’envergure: Ed Norton, Patrick Schwarzenegrer, Rupert Friend, Aimee Mullins, Riz Ahmed, Bill Murray, Charlotte Gainsbourg, Daisy Edgar-Jones, et Marina Ruy Barbosa.
Photo: Niccolò Campita
