Une rentrée ternaire pour la galerie Perrotin
A la galerie Perrotin, la rentrée s’annonce aussi chargée qu’exceptionnelle, avec les trois expositions personnelles de Koak, Nick Goss et Katherina Olschbaur.
L’artiste américaine Koak présente sa première exposition d’envergure en Europe. Nommée Lake Margrethe, du nom d’un lac du Michigan, l’artiste y a rassemblé ses œuvres les plus intimes, où elle évoque liens familiaux et précieux souvenirs d’enfance empreints de nostalgie. Souvent féminins, les personnages captivent par leur expressivité saisissante, tracée par ces lignes infinies qui relient l’intime et l’universel avec habileté et élégance. Koak, c’est un art aux arabesques ensorcelantes et aux couleurs vives : vibrant, intense et saisissant.
Chez Nick Goss, au contraire, le style est bien différent, les thématiques sont plus sombres, les couleurs plus lavées. C’est une intimité différente et pourtant tout aussi fascinante que l’on découvre dans les paysages de l’artiste britannique. L’exposition suit une ligne directrice généalogique sur le thème de l’insularité, au carrefour des inspirations, des références artistiques incessantes et des multiples médiums que Goss prend plaisir à mélanger.
Mais la couleur est remise au centre de l’attention avec Sweet Expulsion de Katherina Olschbaur, la deuxième exposition de l’artiste avec la galerie. D’inspiration mythologique, chaque tableau semble raconter une histoire, ou plusieurs, dans un mélange de couleurs vives aux tons contrastés, de personnages allégoriques et de décors abstraits.
Lors du vernissage commun de ces trois expositions remarquables, en partenariat avec The Steidz et Perrier-Jouët, nous avons notamment croisé lors du fabuleux cocktail imaginé par le Chef Guillaume Sanchez : José Levy, Leanne Sacramone et Patrick Jouin, Laurent Grasso, Mathilde Denize, Olivia Voisin, Jean-Michel Crovesi et Pierre Lungheretti, Elsa Janssen, Solenne Blanc, Agathe Rousselle, Sarah Andelman, Thais Klapish, Jonathan Lambert, Xavier Veilhan, Bérengère Kriev, Claudine Colin, Catherine Baba.
Photos : Jean Picon