Patrice Joly a conçu la deuxième édition de la Biennale de Belleville avec la volonté affichée « d’échapper au remake sans trahir ses principes d’origine ». Pour ce faire, le commissaire et son équipe élargissent le champ des possibles, en multipliant les lieux de monstrations et les projets artistiques. On découvrira ainsi la sculpture bétonnée de Nicolas Milhé, le bosquet blanchi par Vincent Lamouroux au coeur des Buttes-Chaumont, une série de street paintings parsemant les rues Julien Lacroix, Rrampeneau et Tourtille, une nuit de tableaux vivants, et un fourmillement d’autres rendez-vous surprenants, tous chargés de mettre en valeur un quartier, en invitant le visiteur à réfléchir sur les liens qu’entretient un territoire avec les artistes qui le peuplent. Jusqu’au 20 octobre prochain.