fbpx
18.02.2016 Palais de Tokyo #art

Vernissage des expositions de la saison ‘Arpenter l’Intervalle’

Les nouvelles expositions du Palais de Tokyo ont ouvert leurs portes la semaine dernière. Jusqu’au 16 mai 2016, « Arpenter l’intervalle » met à l’honneur des artistes liminaux qui déambulent entre les arts et les disciplines.

Premier volet principal : l’exposition personnelle de Jean-Michel Alberola, qui met en scène dans ‘L’aventure des détails’ de nombreuses oeuvres inédites et protéiformes, dont un film sur Saint François d’Assise, une lithographie représentant la reine Zenobie de Palmyre ou encore un monumental dessin sur tissu dialoguant avec ses célèbres Néons et plusieurs autres peintures murales. Une proposition qui entend cartographier la diversité méconnue de son travail, en arpentant avec lui les intervalles entre esthétique, politique, et sentiment.

Développée ensuite : la première exposition monographique des frères Quistrebert (nommés au prix Marcel Duchamp 2014), qui investit plus de 1000m2 en déployant un vaste théâtre otique au sein duquel lumières, vidéos et peintures conduisent le visiteur à évoluer entre des œuvres dont l’expérience est troublée par les brillances et les mouvements internes des objets.

Tradition depuis 2012 au sein de l’institution contemporaine : les artistes invités, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Cette saison, on découvre deux oeuvres inédites de Stéphane Calais dans le hall du Palais, la bâche volante de Vivien Roubaud pour le Palier d’Honneur, le mur scriptural de Babi Badalov et les propositions in situ de Shana Moulton et de Martin Soto Climent.

À ne pas oublier : les expositions de Louidgi Beltrame (Prix SAM 2014), Simon Evans (Prix Canson 2014) et Sara Favriau (Prix Découverte 2014 des Amis du PdT) qui viennent compléter ce programme riche et transversal. Revue du vernissage.

Photos: Jean Picon

More events