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15.09.2012 Parc de Bagatelle #musique

We Love Green, day 2

Nous voilà partis pour un deuxième jour au coeur du parc de Bagatelle, et un line-up qui s’étoffe, le festival ouvrant aujourd’hui ses portes dès 16h. Ce qui tombe éminemment bien : météo clémente. On entendra aujourd’hui La Femme, Micachu & The Shapes, Camille, Beirut et Klaxons.

17h. La Femme démarre son show. Cette bande de joyeux drilles semble s’agrandir à mesure que leur carrière prend du muscle. On ne peut plus les compter. L’un d’entre eux est d’ailleurs grimé de vert, pour des raisons évidentes. Mais ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il n’y a pas d’eau backstage, et qu’il passera le reste de sa journée affublé tel un martien de série B. Les amateurs de pop new-wave en auront pour leur deniers, comme toujours, car ce très jeune conglomérat biarrot entretient son hémisphère freak avec le plus grand soin. C’est efficace, enjoué, anti-statique et haletant. Force est d’ailleurs de constater que les jeunes filles en fleur se régalent devant la scène, et se laissent transporter à qui mieux mieux dans leur micro-short en jean, celui de rigueur. Les premières foules sont conquises, nous aussi.

N’omettant pas la noble cause qu’embrasse le festival, nous faisons le tour des ateliers, pour glaner de l’info écolo. Passage obligé par le stand Crochet Playground Love, où Faustine Durand s’attelle à crocheter toutes sortes de mignonnitudes dans sa laine bio bobo. On y croise Aksel, notre très cher Pachanga Boy, qui nous fit tant danser sur les plages de Calvi. Discussion tricot.

A 18h30, Micachu & the Shapes entrent en scène. Les airs sont momifiants, atones, aucune prouesse sonore ne nous titille les tympans. Une fois chose faite, on se fait une pause juke-box dans l’espace Heineken, qui a eu l’idée brillante de parer de bois une playlist ouverte avec enceintes et transats, sous un des beaux arbres quinquagénaires de la plaine boulonnaise. S’ensuivra Camille, infatigable porte-étendard de la génération des trentenaires moroses. Elle éructe, et grince. Sa maîtrise de l’onomatopée est totale, pour la plus grande joie de ses aficionados, en infériorité numérique. No man’s land.

La nuit est tombée, Beirut apaise les embrumés avec sa folk psyché, et sa composition quasi-philharmonique. Les envolées de Zach Condon et ses huit instrumentistes nous transportent. Mais ce sont les aliénés de Klaxons qui viendront semer la pagaille sur le deuxième volet du festival, avec une série minée, aux frontières du punk et du politiquement audible. Certains affirment que le groupe serait à l’origine d’un mouvement appelé le « nu-rave ». Mais certains susurrent aussi, dans le coin VIP, que Keira Knightley est backstage, pour soutenir son beau musicien… We Love Green, day II : fin. B.B.

Photos: Jean Picon

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