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16.09.2012 Parc de Bagatelle #musique

We Love Green, day 3

Dimanche 16 septembre. La journée s’annonce électrique. Les folkeux ont officié la veille et l’avant-veille, bon an mal an, mais aujourd’hui, place à l’électro. Enfin pas tout à fait puisqu’au programme des réjouissances : Herman Dune, Cody ChesnuTT, Electric Guest, Breakbot, et C2C.

Il fait beau, il fait chaud. Dans le parc de Bagatelle, l’ambiance n’a jamais été si familiale, fédération dominicale oblige. Les marmots courent sur les pelouses, les couples expient les affres d’une semaine de labeur. En ouverture, Herman Dune nous offre sa première BO, composée pour « Mariage à Mendoza », le dernier long d’Edouard Deluc. La folk est poétique, avec ce grain de sable du désert qui enraye joliment la machine. Une épopée sur les routes arides d’une Argentine maternelle et enveloppante. Le petit monstre bleu n’est pas loin. Montée en puissance, jusqu’à l’explosion des solos de guitares. Un véritable road trip musical qui nous téléportera sur les hauts plateaux de l’Amérique septentrionale. ChesnuTT et Electric Guest viendront compléter cette moitié de line-up, certes avec plus ou moins d’audace, mais la satisfaction d’avoir apaisé les esprits chagrins, à coups de soul et de smooth.

Dans l’espace Heineken, la foule est compacte, et les activités pléthoriques. On y souffle les xx bougies d’Irina, notre Madame du mois, on y boit quelques pintes dans d’immortels gobelets consignés, et on y salue les artistes : Tristesse Contemporaine, Twin-Twin, Gaspar Augé, Alka Balbir. A 21h, la nuit est tombée. Les deux shows « sons et lumières » qui concluront l’aventure We Love Green 2012 peuvent commencer. Thibaut Berland aka Breakbot apparaît derrière un desk sang lippu, grande bouche dalinienne qui s’illumine façon Ed Banger. Les samples de son premier album « By Your Side » s’enchaînent et l’entremêlent avec une maestria happante. L’écran LED déballe de la signalétique pop en veux-tu en voilà. Il y a du Daft Punk, du Supermen Lovers, avec l’évidence virtuose de la singularité. Son fidèle comparse Christopher Irfane viendra conclure le live de quelques notes savamment posées.

A 22h, bien que les très attendus C2C n’aient pas encore officié, nous quittons la verte prairie, du son plein la tête et du bio plein les jambes. N’en déplaise aux bienheureux chefs de files de la vente d’albums sur Internet. B.B.

Photos: Jean Picon

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