Weinsanto inaugure la Fashion Week parisienne avec fougue
Déjà adulé par la sphère parisienne et acclamé par les grands créateurs comme Jean Paul Gaultier et Adrien Joffre, le jeune créateur présentait sa deuxième collection au très prisée club Carbone.
Toujours dans l’optique de mettre en avant ses modèles, sublimant la collection, le décor est épuré et discret. Alors rentre en scène sous le rythme saccadé d’une musique électronique une mannequin au look exubérant; toute en transparence, une cape parapluie la recouvre d’une pluie scintillante qui éclabousse le regard. S’ensuit des silhouettes toutes plus singulières les unes que les autres, qui semblent chacune incarner à la perfection les looks du créateur. Muses amusées, elles dansent, s’esclaffent et jouent la comédie. Un défilé aux couleurs éclatantes et aux propositions diverses, à l’image de l’inclusivité que Victor Weinsanto prône depuis ses débuts.
Proche de la communauté LGBTQ+, Weinsanto affiche comme à son habitude son amitié et son soutien indéfectible à la grande famille des Drags queen et invite l’iconique Nicky Doll sur le podium. Silhouettes de pin-up, working-girl des temps modernes et reines de la nuit se succèdent et arborent un style éclectique et débridé qui traduit la vision sans borne que le créateur a de la femme et de son statut. Grande nouveauté de sa création, Weinsanto dévoile un W métallique discret, qu’on devine futur emblème de sa marque éponyme. Sans oublier le superbe travail de corsetage, qui révèle et réhausse toutes les courbes féminines…
Un défilé suivit par les regards de Pierre et Gilles, Keiona, Piche, Kam Hugh, Diane Pernet mais aussi Kristen Bateman, Lise Pierron, Loic Prigent et Flora Coquerel. Une fashion week qui démarre en trombe et qui rafraîchit !
Texte: Emma Grossi
Photos: Edouard Richard