De Cassina on connait les éditions de meubles légendaires, du Corbusier à Charlotte Perriand en passant par Patricia Urquiola. Mais jusqu’ici, rien n’était à même de prendre l’air. Les terrasse ayant pris au moins autant d’importance que le reste, il a fallu se résoudre à proposer des lignes de meubles aussi belle que résistantes aux intempéries. Certes il existait des choses, mais l’affaire restait le parent pauvre de la décoration. En confiant à Philippe Starck le soin de dessiner un ensemble de salon à même de passer l’hiver dehors, Cassina prouve qu’il s’est saisit des enjeux de l’époque. On se situe quelque part entre Palm Spring et le Brésil de Niemeyer, entre 1970 et aujourd’hui. Couleurs des tissus, matière des structures, lignes, sous toutes ses coutures, la proposition séduit.
