Pilote émérite des années 60 reconverti en homme d’affaire à la suite d’un accident, Marcel Petitjean a eu le flair de collectionner les Ferrari à une époque où personne ne s’y intéressait vraiment. Trop chères, peu fiables, si les Italiennes souffraient d’une réputation en partie justifiée, elles véhiculaient tout de même un charme indicible et incarnaient une forme de performance brutale, presque minérale, chère au cœur d’Enzo Ferrari. Souvent dessinée par le maître absolu, Pininfarina, certaines d’entre elle ont atteint ces dernières années des sommes astronomiques. La maison de vente RM Sotheby’s dispersera mercredi 2 Février prochain ce lot de merveilles, dont la fabuleuse 275 GTB/4, qui devrait dépasser allègrement les deux millions d’euros de son estimation. Ex-propriété du chausseur Charles Jourdan, dans son jus, patinée, elle a notre préférence…