C’est l’un des plus vieux métiers du monde, et pourtant, entre les mains de Gabrielle Thomassian, la céramique devient futuriste. On l’avait remarqué il y a déjà quelques temps avec ses étranges cendriers hyper réalistes, où homards, grenades et citrons occupaient l’essentiel de l’espace. Poursuivant son exploration, la jeune artiste revient avec une proposition plus cosmique. Des lampes sphériques, aux couleurs pop, diffusent une lueur décorative donnant à l’objet une dimension « barbarellesque ». On pense à la maison bulle de Cardin, à Ettore Sottsass, à Memphis ou même Courrèges et ses créations fantasmagoriques. Dernière choses, la céramique n’est pas une mince affaire et demande un véritable savoir-faire. C’est l’ensemble des terres ayant subi une transformation suite à une cuisson supérieure à 980° pour la faïence et 1260° pour le grès et la porcelaine. C’est donc le résultat d’un long procédé et qui permet d’en apprécier sa juste valeur.