A quoi reconnait-on qu’un constructeur automobile a franchi un cap dans le désir qu’il provoque ? A sa capacité à mobiliser au-delà de son univers. Et le point de départ habituel reste la street culture. Ce fût Mercedes dans les années 80 qui la première ouvrit le bal. Le Hip Hop battait son plein et certains artistes arboraient autour du cou de grandes étoiles prélevées sur des calandres. Puis il y a eu le fameux titre d’NTM…etc. Bref, la car culture dans le rap demeure toujours très forte. Ces dernières années, les plus successfulls des rappeurs ont jeté leur dévolu sur Lamborghini. Racées, anguleuses, bruyantes, mais aussi voyantes, les Lamborghini en jettent. Pour Supreme, quoi de plus légitime dès lors que de s’associer aux bolides de Santa Agata pour lancer une nouvelle collection de vêtements ? James Jebbia, le fondateur connait son affaire. Les mêmes clients, les mêmes fans, la même culture. Avec des couleurs reprenant celles du pantone habituel des carrosseries, la « Suprematie » montre qu’elle encore de beaux jours devant elle.