Leon Rouvenat? Si ce nom ne vous dit rien, sachez qu’en 1850, il est sur toutes les lèvres. Installé dans un sublime et grand atelier de la rue de Paradis, ce joaillier taille et serti de fabuleux bijoux d’un genre nouveau qui étourdissent les élégantes. Las, faute d’héritier, le défunt laisse une marque en déshérence au début du siècle que la première guerre mondiale achèvera d’engloutir. Un siècle plus tard, Rouvenat est de retour avec un fond exhumé fort de 3000 gouachés de l’époque, réinterprétés sous de nouveaux atours, plus responsables. La maison écrit ainsi une nouvelle page sous l’œil créatif de la spécialiste Sandrine de Laage, entre or et argent recyclé, pierres anciennes et écrins personnalisés. Fraîchement installée au 416 rue St Honoré, sa jolie boutique-atelier nichée au fond de la cour n’attend que votre visite.