Si je vous parle de tapis et de Dyson, vous allez immédiatement me parler d’aspirateur. Sauf qu’il ne s’agit pas ici d’aspiration, mais d’inspiration. Car Deirdre Dyson, est certes la femme du célèbre fondateur de la marque éponyme d’électroménager, mais c’est aussi et surtout une artiste qui réalise de sublimes tapis qu’elle vend dans sa galerie de Saint-Germain-des-Prés. A l’image de son mari qui inventa le produit qu’il cherchait mais qui n’existait pas, Deirdre a commencé à réaliser ses propres tapis il y a une vingtaine d’années parce qu’elle ne trouvait pas de motifs qui lui conviennent. Soucieuse d’un sourcing impeccable, elle fait réaliser les motifs qu’elle dessine dans un mélange de soie chinoise et de laine tibétaine. Son travail s’articule autour de la distorsion provoquée par la vision que l’on peut avoir d’un motif au travers d’une paroi vitrée. Une table basse, un verre, un fauteuil, elle joue de la transparence provoquée par l’objet adjacent pour dévier les courbes et mélanger les nuances.