En danois, langue maternelle du fondateur Ole Kirk Christiansen, « Lego » est la contraction d’une expression qui signifie « bien joué ». Au regard du fabuleux succès, on est effectivement tenté de l’admettre. Collabs’ en pagaille, créativité au sommet, jamais les petites briquettes de plastique n’ont semblées aussi convoitées. Mais souvent associé à un univers plutôt masculin (automobile, construction…) et très enfantin, on leur reprochait parfois de manquer une peu de poésie et de maturité. En proposant en ce début d’année cet impensable bouquet, Lego ouvre un tout autre chapitre, aux antipodes de ses canons habituels. Cette fabuleuse composition forte de 756 pièces, faite d’un plastique d’origine végétal, fait en réalité partie d’un large projet de création botanique. Or, existe-t-il un univers plus créatif et plus personnel que la composition de son propre bouquet ? Décidément très inspiré, jamais Lego n’aura aussi bien porté son nom…