fbpx
retour
#MOBILITY

Porsche Taycan Turbo S X Simone Zanoni : le meilleur des deux mondes

Le meilleur des chefs italiens au volant de la meilleure des sportives électriques allemandes? C’est la proposition que nous lui avons faite. Autour d’un plat de pâte livré au pied du Georges V où il officie, Simone Zanoni a voulu percer le mystère de la fameuse proposition électrique de Porsche. Car la Taycan n’est pas une voiture électrique comme les autres. Son moteur, monté en 800 volts là où la concurrence est capée à 400, sa boite de vitesse alors que les autres n’en sont pas dotées, son mode roue libre au lever de pied entre autres, sont autant de sujets qui agitent le microcosme automobile. A ce jour, en schématisant grossièrement, une voiture électrique, c’est en quelque sorte un moteur d’aspirateur, dotée d’une technologie de téléphone portable, posé sur quatre roues. Pour le constructeur, il fallait reprendre la conception dès le départ pour que la voiture soit davantage une Porsche, qu’une voiture électrique. Assis très bas, dans une position assez proche de la 911, le conducteur pilote en réalité un véritable coupé 4 portes. Pour Simone Zanoni, pilote de circuit à ses heures perdues, il était essentiel de préserver cette sensation. « C’est comme un plat de pâte. Tu peux imaginer tous les assaisonnements possibles, il faut qu’à la base, tu aies une bonne pâte, bien cuite. Ici, ta Porsche, c’est comme les pâtes. Tu peux y mettre le moteur que tu veux. L’important, c’est d’avoir des vraies sensations Porsche ». Au volant, la promesse est tenue. Comme toujours, la puissance électrique débarquant d’un seul coup, les accélérations sont détonantes. De 0 à 100km/h en 2,9s, ce que réalisait une formule 1 il y a 10 ans, la Taycan s’impose surtout sur sa capacité à reproduire l’exercice, là où les performances de ses consœurs se dégradent rapidement. Des performances qui se confirment même à haute vitesse sur circuit, alors que d’autres électriques peinent à relancer. En conducteur averti, ce que le chef a pu également apprécier, c’est la préservation des sensations habituelles, dont notamment l’absence de décélération au lever de pied, qui permet aux vrais pilotes de préserver leurs habitudes de freinage. Sur le chemin du retour, nos avons évoqué l’épineux sujet de l’autonomie, qui reste le point de faiblesse de cette technologie. Et Simone a eu la bonne réponse : « l’électricité n’est pas faite pour tout le monde. Si tu dois régulièrement faire plus de 300/400km d’un seul tenant, il faut clairement se tourner vers un autre système de propulsion à ce stade. Sinon, tu seras déçu par l’expérience. L’électricité est formidable, quand on l’utilise à bon escient ».

Porsche Taycan Turbo S X Simone Zanoni : le meilleur des deux mondes

Le meilleur des chefs italiens au volant de la meilleure des sportives électriques allemandes? C’est la proposition que nous lui avons faite. Autour d’un plat de pâte livré au pied du Georges V où il officie, Simone Zanoni a voulu percer le mystère de la fameuse proposition électrique de Porsche. Car la Taycan n’est pas une voiture électrique comme les autres. Son moteur, monté en 800 volts là où la concurrence est capée à 400, sa boite de vitesse alors que les autres n’en sont pas dotées, son mode roue libre au lever de pied entre autres, sont autant de sujets qui agitent le microcosme automobile. A ce jour, en schématisant grossièrement, une voiture électrique, c’est en quelque sorte un moteur d’aspirateur, dotée d’une technologie de téléphone portable, posé sur quatre roues. Pour le constructeur, il fallait reprendre la conception dès le départ pour que la voiture soit davantage une Porsche, qu’une voiture électrique. Assis très bas, dans une position assez proche de la 911, le conducteur pilote en réalité un véritable coupé 4 portes. Pour Simone Zanoni, pilote de circuit à ses heures perdues, il était essentiel de préserver cette sensation. « C’est comme un plat de pâte. Tu peux imaginer tous les assaisonnements possibles, il faut qu’à la base, tu aies une bonne pâte, bien cuite. Ici, ta Porsche, c’est comme les pâtes. Tu peux y mettre le moteur que tu veux. L’important, c’est d’avoir des vraies sensations Porsche ». Au volant, la promesse est tenue. Comme toujours, la puissance électrique débarquant d’un seul coup, les accélérations sont détonantes. De 0 à 100km/h en 2,9s, ce que réalisait une formule 1 il y a 10 ans, la Taycan s’impose surtout sur sa capacité à reproduire l’exercice, là où les performances de ses consœurs se dégradent rapidement. Des performances qui se confirment même à haute vitesse sur circuit, alors que d’autres électriques peinent à relancer. En conducteur averti, ce que le chef a pu également apprécier, c’est la préservation des sensations habituelles, dont notamment l’absence de décélération au lever de pied, qui permet aux vrais pilotes de préserver leurs habitudes de freinage. Sur le chemin du retour, nos avons évoqué l’épineux sujet de l’autonomie, qui reste le point de faiblesse de cette technologie. Et Simone a eu la bonne réponse : « l’électricité n’est pas faite pour tout le monde. Si tu dois régulièrement faire plus de 300/400km d’un seul tenant, il faut clairement se tourner vers un autre système de propulsion à ce stade. Sinon, tu seras déçu par l’expérience. L’électricité est formidable, quand on l’utilise à bon escient ».