Si l’on ne présente plus ce chronographe de légende lancé en 1963 par la marque à la couronne et trônant depuis lors dans le cœur de tous les horlo-amoureux, on a été intrigué par cette version customisée par les désormais bien connus « Artisan de Genève ». Auteur de célèbres versions personnalisés, ils proposent ce cadran en aventurine, une pierre issue d’une fusion accidentelles du verre et du cuivre et du verre au XVIIIè siècle. Un jour, un verrier vénitien renversa, sans le faire exprès, des copeaux de cuivre dans le verre. L’effet fut immédiat et cela produisit un verre resplendissant aux reflets pailletés. Son bleu profond, tel une nuit étoilée, se marie à merveille avec l’or rose, et le verre fumé des sous compteurs, offre une fenêtre sur ce que l’on ne voit jamais d’une Rolex professionnelle : son calibre. C’est beau, c’est rare et assez couteux car la seule transformation vous coutera autour de 40 000 euros sans compter la montre de départ. Quant à sa valeur restante dans 10 ou 20 ans, nul ne peut la prédire.