Les Prix du Meilleur Livre Etranger 2016 décernés à Helen MacDonald et Samar Yazbek
Pour son édition 2016, le Prix du Meilleur Livre Etranger Sofitel a primé la Britannique Helen MacDonald pour son roman « M comme Mabel » (traduit par Marie-Anne de Béru, Fleuve) et la Syrienne Samar Yazbek pour son essai « Les portes du néant » (traduit par Rania Samara, La Cosmopolite/Stock). Deux oeuvres puissantes sur la perte, le deuil et le nécessaire chemin vers l’espoir.
Plusieurs fois récompensé depuis sa parution en 2014, « M pour Mabel » s’est également vu cité dans les recommandations de lecture du président américain sortant Barack Obama. Troisième ouvrage signé par la romancière britannique Helen MacDonald, le roman retrace comment l’auteure s’est lancée dans l’art de la fauconnerie après le décès de son père, et le chemin psychologique parcouru dans le deuil. Autre long chemin, « Les portes du néant » de l’auteure syrienne Samar Yazbek donne à voir le glissement d’espoir en horreur de son pays en proie à la guerre civile. Au fil des pages, cette figure de l’opposition au président Bachar El-Assad, contrainte de quitter son pays et qui y est retourné clandestinement à plusieurs reprises, raconte le destin de ces femmes et enfants qui ont croisé sa route et dont elle est la seule voix.
La remise de prix s’est tenue au Sofitel Paris Le Faubourg, qui hoste une nouvelle fois ce rendez-vous littéraire fondé par un groupe d’éditeurs en 1948. Parrain digital de l’édition 2016, Jean-Charles de Castelbajac s’est mêlé aux invités accompagné de ses deux fils bien nés, Guilhem et Louis-Marie. Revue d’une courte parenthèse lettrée à deux pas de la place de la Concorde.