Calvi on the Rocks, jour I
Les deux vols Paris-Calvi sont certainement les rendez-vous mondains les plus perchés de l’année. Dans la salle d’embarquement d’Orly, on claque une petite centaine de bises, ambiance colo. La barbe est de rigueur, tout comme les Rivieras, essentielles aux pieds-de-cools en vacances. L’Airbus ressemble à un mardi soir au Mansart, la faune y est homogène, musicale… et identique. En arrivant à Calvi, on se plaint du trajet, de la chaleur, des taxis qui ne viennent pas. Mais au loin, les massifs montagneux nous mettent du baume au coeur, et les premières cagoles qui passent nous rappellent qu’on est bien en Méditerranée.
Valises dépliées pour la semaine : on commence notre tour des plages. Aux pieds de la Citadelle, quelques djs du soir s’essaient à la pétanque, toujours en Rivieras. Côté baie, les festivités démarrent avec sérénité : à
l’Octopussy, on retrouve notre lot de bimbos en trikinis lamés et locaux hydratés au rosé du cru. On tire la balade jusqu’à la plage Diesel In Casa, relookée en Diesel, où Jennifer Cardini envoie un set ultra calibré, suivie par Ewan Pearson, tout aussi dynamité. On goûte aux papillotes de poisson. Il y a une faute d’orthographe sur la carte : ils ont écrit « poison ». Ca nous fait peur, mais on le mange.
Cette première journée dégustée « on the rocks » nous a hâlée. Avant de rentrer se mettre en sapes pour les concerts du soir, on passe à l’U Fornu – haute institution gastronomique de la ville – boire un verre avec Citizens!, qui jouent le soir même au Théâtre de verdure (de cactus, en fait). Tchin !