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30.08.2011

21YO (Golden Age of Yachting)

21YO n’est plus. Prononcez maintenant G.A.Y. l’acronyme sexué de « Golden Age of Yachting » et expression symbolique d’un métissage qu’ils revendiquent jusque sur leurs portées. Un peu plus d’un an après leur création fortuite et deux mois avant leur passage à l’Olympia où ils seront en première partie du duo Brigitte, Hugo et Jérôme répondent aux questions de Say Who?

Hugo (chanteur), Jérôme (bassiste), comment vous êtes-vous rencontrés ?

Hugo : C’est compliqué ! Au départ, je travaillais dans le cinéma, et dans nos locaux, il n’y avait qu’un seul coin fumeur. J’y passais tout mon temps, et c’est là que j’y ai rencontré Benjamin Salem. Nous avons travaillé ensemble sur quelques projets pubs et je me suis finalement découvert un talent pour le chant. Dans les allers-retours entre studio et live, j’ai fait la connaissance de Thierry. Je cherchais un bassiste, et il m’a présenté Jérôme : ça a tout de suite collé entre nous.

Jérôme : Les autres membres sont arrivés au fil du temps. Notre groupe est finalement très récent. Le live de Rock en Seine était notre cinquième date à 5 ! Le batteur est avec nous depuis deux mois à peine.

Pourquoi 21yo ? Racontez nous les origines de ce nom.

H : Depuis hier, nous avons un nouveau nom : G.A.Y. l’acronyme de Golden Age of Yachting. Pour 21YO, on trouvait amusant d’avoir un âge comme nom. 21 ans, c’est l’âge de l’insouciance, mais aussi une période charnière de la vie où l’on devient indépendant sans l’être vraiment, où l’on s’amuse tout en découvrant les tracas de la vie d’adulte. Malheureusement on s’est rapidement rendu compte que les maisons de disques, et notre environnement direct ne comprenaient rien à ce blaze, n’arrivaient pas à le prononcer et, de facto ne faisaient pas tourner l’info. Un soir, on a brainstormé dans un bar et le mot GAY est sorti. On a tout de suite adoré.

J : Oui ! Je suis dans une politique de liberté sexuelle. J’adore les gays. Nous avions envie d’un nom métissé, un peu comme notre musique qui est au carrefour d’influences et de sonorités diverses.

H : Pour moi, l’image du métissage c’est une plage de cocotiers dans un coin paumé du Brésil, avec des danseurs de capoeira et, en fond, une télé qui diffuse l’enterrement de Lady Di. Golden Age, c’est vert jaune rouge, l’identité même du rastafari. Un yacht, ça a une connotation bourgeoise, élégante. La combinaison des deux termes forme un super métissage.

J : Voila. Tout ça a débouché sur G.A.Y. Un mélange de bourgeoisie et de rastafari.

On vous dit au carrefour de Vampire Weekend, Phoenix et Tahiti 80. Que pensez-vous de ces comparaisons ?

H : C’est normal en fait. En termes de production, de traitement de voix, le mélange des guitares, les pulsations tropicales etc, on est proches de tous ces groupes. Ces comparaisons ne nous dérangent en rien. Bientôt, 21YO sera 21YO.

Vous, personnellement, comment définiriez-vous votre musique ?

J : On fait de la WORLD musique. Tous les artistes font ça maintenant parce qu’il est impossible de passer à côté des musiques du monde. C’est un mélange de diverses sonorités qui forment une musique hybride.

H : On est dans une recherche pop ‘d’efficacité’, dans une musique universelle.

Et quelles sont vos influences ?

H : C’est compliqué à définir. Déjà, on est très éclectiques, on aime vraiment tous les types de musique. Ensuite, il y a les influences conscientes mais aussi celles qu’on ne soupçonne pas et qui sont belles et bien à l’origine de nos productions. Pour citer quelques noms : Kate Bush et Peter Gabriel.

« She’s Got To Be Back Home », votre titre phare, est le symbole de votre univers. Racontez-nous l’histoire de cette chanson.

H : Au départ, Nissan m’a demandé de créer une musique pour sa nouvelle campagne. Il n’y avait pas de brief précis à l’origine. La guitare et le refrain sont venus assez rapidement. Et puis, finalement, c’est ce projet, donc « She’s Got To Be Back Home », qui a créé le groupe. On réfléchissait déjà à monter quelque chose, et cette occasion a servi de déclencheur, d’accélérateur.

Ca vous fait quoi de vous retrouver ici, à Rock en Seine ? Comment s’est passé votre concert?

H : Comme je disais, ce n’est que notre cinquième date à cinq ! C’est donc tout nouveau pour nous. Rock en Seine est un premier pas. Avant, avec 21YO, on n’avait pas vraiment pris notre envol. C’est le début d’une longue histoire.

J : Le live nous a vraiment plu. Une REUSSITE!

Et le public parisien ?

H : Le public est hyper puissant. Les gens ont dansé, ont joué le jeu à fond. La scène de l’Ile de France est dans le passage, et tout le monde s’est arrêté pour nous écouter.

Quels autres groupes dans la programmation 2011 avez-vous vu ou envie de voir ?

J : Myra Lee, Arctic Monkeys, Etienne de Crécy, Smith Westerns… Il y en a plein en fait, mais on ne va pas tous les citer !

Vous faites la première partie de Brigitte à L’Olympia, le 31 octobre prochain. Comment appréhendez-vous votre premier live dans cette salle mythique ? Angoissés ?

J : Pas du tout, on est super excités. C’est une grosse scène avec un super sound system. Et puis, on est ravis de jouer avec Brigitte, à qui l’on doit beaucoup. Ce sont des filles super. On les adore.

H : On a aussi hâte de rencontrer le public parisien. Et, comme nos deux univers collent plutôt bien, on est sûr que les gens seront réceptifs.

Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

H : Revenir à Rock en Seine sur une plus grosse scène, un album l’année prochaine, et entrer en radio. Moi, mon rêve, c’est d’entendre une de mes chansons dans les haut-parleurs du Franprix d’Ivry-sur-Seine quand je vais faire mes courses !

Propos recueillis par Benjamin Belin
http://www.myspace.com/21yo
– Prochaine date : Lundi 31 octobre. Première partie de BRIGITTE à l’Olympia
– Le clip « She’s Got To Be Back Home » ici

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