Synapson
Pendant 11 jours, le duo Synapson met le feu aux marches les plus célèbres du cinéma, et succède ainsi à Michael Canitrot, qui anima les marches 7 années durant. Un rendez-vous incontournable pour ces deux djs fans du grand écran, qui nous dévoilent de tout en haut quelques mystère d’un job à part.
Comment êtes-vous arrivés en haut des marches, à part… en marchant ?
On nous a proposé la soirée du court métrage l’an dernier. Le lendemain, on nous a proposé de jouer à la soirée de clôture sur la plage du Majestic. Du coup, de fil en aiguille, nous avons commencé à collaborer avec le festival.
Comment choisissez-vous le sound design ? En fonction de l’humeur ou de la projection ?
Tous les matins, au Palais, on reçoit la liste de stars qui montent, donc on adapte en fonction de qui est là, et à qui on veut faire plaisir. Par exemple, Beth Ditto et Lana del Rey sont montées hier, on a donc naturellement passé un de leur morceaux promo. Bien sûr, on s’adapte aussi aux films. La première demi-heure est un peu plus libre, donc on n’hésite pas à passer ce qu’on écoute toute la journée. Au moment de la montée des marches, le choix est imposé par l’équipe du film.
Qui vous habille ?
Nous avons la chance de porter des smokings sur mesure créés par URFÉ.
Vous allez faire quoi de votre temps libre pendant la quinzaine, et par définition, de vos soirées ?
Hier soir on est allé au Magic Garden / Baron : canon ! Mais comme souvent, les projections sont à minuit, on n’a pas le temps de sortir. Ce soir on fait un saut à la soirée de Jacques Audiard au Carlton. Plus généralement, on va à toutes les soirées organisées sur la Plage du Majestic, les soirées officielles.
Cannes en trois mots
Glamour, 7 ème art, jolies filles.
De retour à Paris, on vous retrouvera où ?
Nulle part ! On part a NY jusqu’à mi-juin pour tourner un nouveau clip, plus une série de dj sets au Baron et au Bain.
On file ensuite à Biarritz pour une bonne partie de l’été.
Et bien sûr, notre nouvel album, Stendhal Syndrome, qui sort le 8 octobre
Propos receuillis par Benjamin Belin
http://www.synapson.fr/